passer a coter de la mort

Mon histoire est tres simple , en effet le jeudi d'il ya deux semaines je pars en vol avec mon patron. On arrive au club je fais la meteo et les notams. Sur la meteo on pouivait lire qu'entre deauville et evreux il y'a du broken a 700ft sol et la visi de 3kilo malgre cette meteo pourrie je decide d'aller en vol malgre tout . a 9h05 je decolle de st cyr avec une visi de 8k et jusqu'apre mantes la jolie(radial 260 de pontoise) tout se passe relativement bien plus j'avancais plus les conditions se degra daient a 6 min de l'entree de zone d'evreux je les contcte et demande a monter au fl 045et de la je me retrouvais en vfr on top je traverse evreux et tout ce qui s'ent suit .au monment ou je suis en sortie de zone je repere pui j'amorce ma descente et c'est la que les choses commencent a se degrader en effet vers 2500ft j'etais en imc puis un coup d'oeil au badin je remarque que la vne je l'ai explosée conclusion suis en virage engage donc reduction ailes a plats puis la ressource .sur le coup je me rendais pas compte de ce qui m'arrivait en fait j'avais l'impresion que mon horizon artificiel etait en panne mais je decide qd mme de lui faire confiance le sentiment de solitude devenant de plus en plus grand j'appelle evreux pour me derouter vers eux ou bien qu'il me sorte de la puree de poire . le controleur me prend au gonio et me suggere de partir vers l'est la ou la meteo est plus clemente et je devais le tenir informer de ttes changements de meteo et au cas ou je me retrouverais encore en imc il me fera venir chez lui. Apres ces quelques echanges je suis encore appele par le controleur
-kh etes vous qualifies vol aux instruments
-negatif kh
apres quelques instants (combien de minutes exactement je l'ignore ) je retrouvai les conditions vmc et reconnu la seine je m'en servi pour rentrer a st cyr l'ecole

j'espere que mon histoire servira d'exemple a tout le monde en effet la lecon que j'ai retenue est que partir en vol a tout prix on peut le payer tres cher car au retour j'en ai parle au chef pilote donc avions immobilises pour verifications et je me suis senti tres bete ca m'apprendra a l'avenir

Tu l'as dit toi même Henry ,cela t'apprendra !...mais le malheur,c'est que tu es parti dans des conditions "limites",et cela malgré les recommandations de tous tes instructeurs auparavant(durant toute ta formation...)
En aviation,il n'y a pas de bons et de mauvais pilotes,il y a les vieux pilotes et les autres (qui sont partis trop tôt!..)et la raison que tu a évoquée en est une:vouloir décoller à tout prix ; maintenant tu sauras ce que veux dire passer très près de la mort et j'espère que cela va te servir de leçon !.....

Très heureux que tu t'en sois sorti mais MEF quand même durant toute ta vie de pilote...

A + pour de belles histoires maintenant !...

Pas mieux qu'Papy!
Maintenant on ne t'y reprendra plus!

c'est clair j'etais tout blanc a la fin

Tu m'étonnes....

Belle Histoire Je Débute au mois de Septembre ..

Tiens, puisque cette discussion remonte à la surface ...

Il y a quelques semaines, j'ai fait 1h de VSV dans le cadre de ma formation PPL.
Je me retrouve sous visière en montée initiale, sitot effectuées les actions vitales après décollage.
Ca a commencé gentiment avec le 180° en IMC, ca pouvait aller ...

Ensuite on a fait des mises en montée, mises en descente, changements de vitesse en palier, changements de config.
Course après les aiguilles, et GROSSE fatigue en vol. A un moment, j'ai fait la désagréable expérience des illusions sensorielles : j'avais l'impression de partir en virage à gauche, alors que mon horizon m'indiquait que j'avais bien les ailes à plat. J'en parle à mon FI, mais il faut vraiment se faire violence pour suivre les indications instrumentales (j'imagine que c'est un point d'autant plus sensible que l'avion est léger !?). Terrible ...
On a continué encore un peu, et je suis rentré en TDP toujours sous visière.
J'enlève la visière en finale : je suis haut, je suis près, et surtout je suis arrivé complètement désaxé (presque aligné sur le taxiway ).
Punition : un 2e tour de piste sous visière. Je suis complètement liquéfié mais par chance, je suis quasiment aligné. Je mets à profit les derniers 200ft d'altitude pour peaufiner mon approche (foireuse), j'arrive sur la piste, et j'arrondis ... 10ft trop haut au moins ! Boum Badaboum ... Complètement déphasé ...

Au final un vol de 1h09 dont 1h sous visière, une fatigue extrème, et jamais je ne suis descendu aussi fatigué et démoralisé d'un avion (avec l'impression de ne rien savoir faire).

Donc la leçon est retenue : fuir l'IMC et les météos limites, faire un 180 en IMC, et tous les facteurs humains.
Ca met aussi en conditions pour une traversée Corse-Continent


Au fait Henry, tu as fait un REC ?

je vous prie de m'excuser pour cette latence .j'etais occupe avec les tests eopn de bretigny que j'ai par ailleurs rate ; en ce qui concerne le rec j'en ai pas fait . je n'y avais pas pense mais tu peux m'envoyer un mp pour me dire comment m'y prendre

Mon experience en la matière n'est que "virtuelle" puisqu'elle remonte à l'époque où j'étais EOPN à Avord.Nous avions été choisis pour expérimenter un nouveau mode de sélection pour les futures promos. Nous nous étions rendus sur la base de Cognac pour une série de tests sur entraineur de vol où nous devions faire toutes sortes d'exercices IFR. J'avoue que ce fut une expèrience assez enrichissante et fort appréciée ( décollage,virages standards, virages en montée ,en descente, approche GCA et tout le tralala!!!) Que du bonheur mais effectivement assez fatiguant pour les yeux (on nous avait dit que si on ne voyait pas flou en sortant c'est qu'on avaiit mal travaillé... ...pas de problème de ce point de vue là...C'est vrai que lorsque tu commences à courir après les aiguilles...ça commence à sentir mauvais, doù l'importance de connaitre les paramètres à afficher pour chaque typa de configuration de vol et de suivre un circuit visuel très précis dans le contôle des paramètres, c'est essentiel et effectivement ne pas se fier aux illusions sensorielles...Mais je n'ai jamais tester en vrai...où évidemment le risque n'est pas tout à fait le même

Pour le REC, il est désormais possible d'envoyer le récit par mail à : rec@bea-fr.org

Ne pas oublier d'indiquer nom et numéro de téléphone dans le mail : ca permet à un enquêteur de te rappeller et de te demander des précisions sur ce qui s'est passé.
Pas d'inquiétudes, le rapport reste anonyme, et tes coordonnées sont effacées sitot après usage !